Lors des intempéries exceptionnelles du début de cette semaine, il est tombé l’équivalent de 2 mois de pluie en 2 jours. Dans la nuit de mardis à mercredi, le débit du Ternin a dépassé le niveau de crue cinquantennale. Près de 100 m3/s pendant quelques heures !
Tobi à décidé de changer quelque peu d’activité professionnelle en se lançant dans le sciage à façon. Durant tout l’été et parallèlement au chantier : visite du salon Euroforest, comparaisons des différents fabricants, longues discussions avec les amis scieurs, rencontres de clients potentiels, visite d’une machine d’occasion, livraison des premières billes de Douglas, préparation et coulage d’une grand dalle en béton, transport et mise en place de la machine. Merci à Pierrot et Jérôme pour le transport et le déchargement de la scie.
Un bail qu’on ne s’était pas revu avec les potes de l’IUT. Ils sont venus à 5 pour quelques jours. Entre de bons moments de retrouvailles, nous avons profité de tous ces muscles pour déplacer une bonne partie du tas de pierres devant le four à pain. Quel travail de titan. Nous en sommes venu à bout fin aout. Maintenant c’est un bel endroit pour ranger notre bois de chauffage. Beaucoup de monde aura contribué à déplacer ces pierres : Jacques, Jean Francis, Audrey, Valentin, Clem, Laetitia, Alex, Ary, Atiz, Nico, Thomas, Claudine, Claire, Candice, Daphnée, Alice, Fred.
Et oui, depuis le temps que l’on vit dans le four à pain mais que l’on dort toujours dans la cabane, il fallait bien qu’à l’intérieur les choses avancent aussi.
Enduit à la chaux aérienne, badigeon blanc, pose de lambris sur certains murs et au plafond, pose de parquet sur le sol refait (souvenir souvenir…), intégration du lit et nous voilà prêt à passer notre première nuit dans la nouvelle chambre. Merci Claire, Claire 2 et Nico.
Dorénavant la cabane est disponible pour les amis et les bonnes âmes qui viennent nous aider.
Avec l’aide de Clem, Pascal et Laetitia on commence la découverture de la longère. La partie en ardoises en priorité car la charpente y est en très mauvais état. 4 pannes doivent être remplacées. Le travail de maçonnerie est donc conséquent. Grâce au coup de main de Jacques, Julien et Florian nous avons découvert un pan en à peine quelques heures. (Et en récupérant les ardoises !)
Après avoir hissé et scellé la faitière, nous pouvons nous en servir d’appui pour hisser les autres pannes. Ajustements et maçonnerie ; et le chevronnage peut commencer.
L’installation de la cuisine s’est faite en une quinzaine de jours : enduit à la chaux puis par dessus badigeon de chaux blanche, fabrication du meuble qui soutient l’évier et du meuble avec les plaques électriques + tiroirs, installation sur mesure du plan de travail en tomette, plomberie, mise en place des étagères.
Après avoir construit la vanne de prise d’eau, nous avons remplacé les montants en acier permettant de joindre l’assemblage en chêne au mécanisme qui régule le débit d’entrée du bief. La porte est maintenant complètement fermée afin d’assécher au mieux le bief que nous pourrons curer ensuite.
Apres avoir broyé les deux tas de branches, là depuis l’été 2013, nous avons décidé d’installer notre potager à cet endroit. La terre, n’ayant pas vu la lumière pendant plusieurs mois, était déjà prête à être cultivée. Nous avons recouvert les deux parcelles de broyat en attendant de semer.
Plusieurs « petits » chantiers pierres réalisés : la terrasse de la cabane, l’escalier menant de la longère au four à pain, l’accès au four à pain dégagé, et oh surprise, nous avons découvert, en préparant le potager, une allée en pierres longues de 30 mètres, servant de drain.